L’expression avait fourni l’occasion d’une plaisanterie dans le Dictionnaire des précieuses (1661) de Somaize :
RUDE
Ce mot-là est tout-à-fait rude, et il n’y a pas moyen de le prononcer : ce moT est capable d’écorcher en passant un pauvre gosier, ou un passage de gens de guerre n’est pas plus rude à pauvres gens ; il faut avoir humé l’air du Rhin et respirer à l’allemande pour le prononcer ; il tient longtemps son homme à la gorge, et, sans quelque favorable hoquet, il court grand risque de ne passer jamais.
(éd. de 1856, p. LV)