Repas friands qu’on donne à mon oreille

« – Ce m’est une douceur à nulle autre pareille.
– Ce sont repas friands qu’on donne à mon oreille. »
Les Femmes savantes, III, 1 (v. 715-716)

Dans la conversation XX de son Esprit de cour, ou les Conversations galantes (1662), intitulée « Du festin », René Bary s’était précédemment servi de la comparaison :

L’esprit trouve son compte avec eux, il se nourrit comme d’un aliment du suc de leur entretien ; et l’on peut dire à leur avantage, que s’ils reçoivent des repas de bouche, ils donnent des repas d’oreille.
( p. 126)

(indication aimablement fournie par Arnauld Wydler)

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