Molière fait écho à la quatrième scène de l’acte II de Monsieur de Pourceaugnac. Comme Monsieur Jourdain, Pourceaugnac répète en conversation toute la charabia qu’il vient d’entendre au cours de l’intermède précédent :
MONSIEUR DE POURCEAUGNAC : Piglia-lo sù, piglia-lo sù, Signor Monsu : que diable est-ce là ? Ah !
SBRIGANI : Qu’est-ce, Monsieur, qu’avez-vous?
MONSIEUR DE POURCEAUGNAC : Tout ce que je vois me semble lavement.
SBRIGANI : Comment ?
MONSIEUR DE POURCEAUGNAC : Vous ne savez pas ce qui m’est arrivé dans ce logis à la porte duquel vous m’avez conduit?
SBRIGANI : Non vraiment : qu’est-ce que c’est?
MONSIEUR DE POURCEAUGNAC : Je pensais y être régalé comme il faut.
SBRIGANI : Hé bien?
MONSIEUR DE POURCEAUGNAC : Je vous laisse entre les mains de Monsieur. Des médecins habillés de noir. Dans une chaise. Tâter le pouls. Comme ainsi soit. Il est fou. Deux gros joufflus. Grands chapeaux. Bon di, bon di. Six pantalons. Ta, ra, ta, ta; Ta, ra, ta, ta. Alegramente, Monsu Pourceaugnac. Apothicaire. Lavement. Prenez, Monsieur, prenez, prenez. Il est bénin, bénin, bénin. C’est pour déterger, pour déterger, pour déterger. Piglia-lo sù, Signor Monsu, piglia-lo, piglia-lo, piglia-lo sù.
SBRIGANI : Qu’est-ce que cela veut dire?
Monsieur de Pourceaugnac, II, 4.