Cette exigence, radicalement hostile aux tièdes galants, constitue une réponse à une interrogation classique de la casuistique amoureuse, que les questions d’amour ont traitée à plusieurs reprises :
Si les excès où se porte la colère d’un amant sont des marques d’amour ou des effets du tempérament ?
R. […] à regarder les choses de plus près, l’excès de la colère des amants ne vient que de leur tendresse.
(Charles Jaulnay, Questions d’amour ou Conversations galantes, dédiées aux belles, Paris, Loyson, 1671, p. 121)
