Dans le traité de L’Honnête Fille (1640) de François de Grenaille, on retrouve, déclinés à divers endroits de l’ouvrage, les termes choisis par Gorgibus pour dénoncer la mauvaise influence de l’activité littéraire :
– « pernicieux » :
Le soin de l’esprit […] est tout à fait pernicieux [aux filles].
(éd. A. Vizier, Champion, 2003,p. 177)
– « amusements » :
Que les Romans sont de dangereux amusements pour les filles .
(« Table des chapitres », ibid., p. 133);
– « oisifs »:
[L’honnête fille] peut être assez savante quoiqu’elle ignore des choses qu’on invente pour occuper l’oisiveté. Que si elle jette les yeux dessus qu’elle ne les y arrête pas, et qu’elle ne pense pas qu’un auteur l’oblige en l’amusant agréablement.
(ibid., p. 370-371)
[C]ette docte oisiveté vient de la bonne opinion que les femmes ont de leur intelligence imaginaire.
(ibid.)