Pauvre petit bouchon

« Hai ! hai ! mon petit nez, pauvre petit bouchon ! »
L’Ecole des maris, II, 9 (v. 769)

De même que « fanfan », « pouponne » ou « mon pauvre petit bec », « bouchon » est un terme de tendresse bourgeois.
On le retrouvera
– chez Madame de Sévigné (1676)
– dans la traduction de L’Andrienne de Térence par Michel Baron (1694)

 

 


 

(1)

C’ est un joli petit bouchon qui nous réjouit fort : cela n’ aura vingt ans que dans deux ans d’ ici.
(Mme de Sévigné, Correspondance , t. 2 : 1675-1680, page 208, 1676)

 

(2)

SIMON : Il parle donc souvent de Philomène ?
DAVE : C’est son petit bouchon, sa princesse, sa reine.
(Michel Baron, traduction de L’Andrienne de Térence, 1694, III, 4, p. 50)

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