« Tout s’y voyant tiré d’un vaste fonds d’esprit,
Assaisonné du sel de nos grâces antiques,
Et non du fade goût des ornements gothiques :
Ces monstres odieux des siècles ignorants,
Que de la barbarie ont produits les torrents;
Quand leur cours inondant presque toute la terre,
Fit à la politesse une mortelle guerre,
Et de la grande Rome abattant les remparts,
Vint avec son empire, étouffer les beaux-arts. »
La Gloire du Val-de-Grâce, v. 82-90
L’idée était également développée dans L’Art de peinture traduit en français (1668) de Dufresnoy :
N’ayez aucun goût pour les ornements gothiques qui sont autant de monstres que les mauvais siècles ont produits, pendant lesquels après que la discorde et l’ambition, causées par la trop grande étendue de l’empire romain, eurent répandu la guerre, la peste et la famine par tout le monde, on vit périr les plus superbes édifices et la noblesse des beaux-arts s’éteindre et mourir.
( p. 24-25)
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