La formule correspond effectivement à la première règle de la grammaire de Despautère :
Omne viro soli quod convenit, esto virile.
Omne viri specie pictum vir dicitur esse.
(Joannis Despauterii grammatica regia, cum obscuriores et rudiores versus in dilucidiores et elegantiores sunet commutati a Scipion Dupleix, Paris, S. Cramoisy, 1644, p. 1)
Elle avait été exploitée au profit d’un jeu de mots à la scène IV, 16 du Candelaio de Giordano Bruno :
SANGUINO
Dimmi, si sete magister ; che cosa, per la prima, insegnare a putti ?
MANFURIO
Nella dispauteriana Grammatica è quel verso :Omne viro soli quod convenit esto virile.[…]
SANGUINO
Che diavolo di propositi insegnano a putti per la prima volta, costoro ! quel che gli huomini soli hanno, e manca alle donne, hoc est, ideste, chiamisi, dichisi il virile, il membro virile !
On la retrouve dans le « Plaisant bon mot d’un ministre », recueilli dans Le Courrier facétieux (1668) :
Pourquoi le Canassa d’une femme est-il mâle ? C’est que « omne viro soli quod convenit, esto virile » : les docteurs de Paris l’enseignent ainsi aux écoles.