Cette citation de Virgile (Bucoliques, VIII, 75) avait été alléguée dans
– le De occulta philosophia (1533) de Corneille Agrippa, texte exploité dans une tirade de La Jalousie du Barbouillé (« parce que le nombre… ») :
Ternarius numerus sacer, numerus perfectionis, numerus potentissimus […] unde canit Vergilius : « numero deus impare gaudet « . […] quare Aristoteles in principio sermonum De Coelo illum quasi legem vocat, secundum quam omnia disponuntur.
(éd. V. Compagnoni, 1992, p. 260-261)
– le traité I donneschi difetti (1599) de Giuseppe Passi :
I matematici dicono che il numero dispare è maschio e il numero pare è femmina […] di qui nacque forse l’occasione di quel detto di Virgilio :
Numero deus impare gaudet
(éd. de 1618, p. 6)
– la Descente de Tabarin aux enfers (1621) :
Il n’y en avait point de meilleur ni à souhaiter que le nombre trois, et comme un bon mathématicien prouvait son dire par divers arguments : premièrement que numero deus impare gaudet.
(éd. de 1858, t. II, p. 325)
– une scène de Gl’ingiusti sdegni (1553) de Bernardino Pino, comédie utilisée à plusieurs reprises par Molière :
Questo è’l neutro del quale pario il poeta dicendo numero deus impare gaudet
(III, 2, p. 30)