Dans l’Andromède de Pierre Corneille, l’héroïne exhalait son désespoir dans des stances au contenu similaire :
Et mes espérances éteintes
N’attendent la fin de mes craintes
Que du monstre qui les produit.Qu’il tarde à suivre mes désirs!
Et que sa cruelle paresse
A ce coeur dont ma flamme est encor la maîtresse
Coûte d’amers et longs soupirs !
O toi, dont jusqu’ici la douceur m’a suivie,
Va-t’en, souvenir indiscret;
Et, cessant de me faire un entretien secret
De ce prince qui m’a servie,
Laisse-moi sortir de la vie
Avec un peu moins de regret.
(acte III, scène 1)