Monsieur, je ne puis pas m’en empêcher

« – Je te baillerai sur le nez, si tu ris davantage. – Monsieur, je ne puis pas m’en empêcher. Hi, hi, hi, hi, hi, hi. – Tu ne t’arrêteras pas ? – Monsieur, je vous demande pardon; mais vous êtes si plaisant, que je ne saurais me tenir de rire. Hi, hi, hi. »
Le Bourgeois gentilhomme, III, 2

Quinault semble s’inspirer de cette scène dans un des épisodes comiques de son opéra, Cadmus et Hermione (1673) :

ARBAS :
En te voyant, belle Charite,
J’avais cru que l’Amour fût un plaisir charmant ;
Mais lorsqu’il faut que je te quitte,
J’éprouve qu’il n’est point un plus cruel tourment.
La douleur me saisit, je ne puis plus rien dire…
Quand je pleure, et quand je soupire,
Tu ris ? et rien n’émeut ton coeur indifférent ?

 

CHARITE :
Tu fais la grimace en pleurant,
Je ne puis m’empêcher de rire.
Philippe Quinault, Cadmus et Hermione, II, 1

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