L’apostrophe « mon fils » était utilisée par Nostradamus dans l’épître à son fils César, qui sert de préface à ses Prophéties, constamment rééditées au cours du XVIIe siècle:
Ad Caesarem Nostradamum filium, Vie et félicité
Ton tard avènement, Césard Nostredame mon fils, m’a fait mettre mon long temps par continuelles vigilations nocturnes resserrer par écrit toi délaisser mémoire, après la corporelle extinction de ton progéniteur au commun profit des humains, de ce que la Divine essence par Astronomique révolutions m’ont donné connaissance.
(Ed. 1595-1605, p. 3-4)