Les reproches de Don Alvaros, père de Don Juan se fondaient également sur la mise en péril de la lignée :
– dans Le Festin de pierre de Dorimond (1659) (1)
– dans Le Festin de pierre de Villiers (1660) (2)
(1)
Souvenir de mes faits, sortez de ma mémoire,
De quoi vous peut servir qu’on en parle aujourd’hui,
Si vous êtes souillés par le crime d’autrui ?
Je vous ai cru toujours à mes voeux favorables,
Que mon fils serait vôtre, et ses faits déplorables
Font voir que la nature, et le sang, et le sort,
Dans le père et le fils n’ont mis aucun rapport,
Et que souvent l’honneur et la vertu du père
Ne sont pas de l’enfant un bien héréditaire.
(I, 4)
(2)
Hélas ! que me sert-il d’avoir porté ma gloire
Aux oreilles des rois et jusque dans l’Histoire,
Si celui qui devait l’accroître et l’éclaircir
L’efface d’un seul trait et s’en va l’obscurcir ?
Las ! il n’est que trop vrai que les vertus des pères
Ne sont pas aux enfants des biens héréditaires,
Et que le soin qu’on prend à les bien élever
Souvent les précipite au lieu de les sauver.
(I, 4)