Martial

« Comment, Madame, me moquer? Quoique son rival, je trouve ces vers admirables, et ne les appelle pas seulement deux strophes, comme vous, mais deux épigrammes, aussi bonnes que toutes celles de Martial. — Quoi, Martial fait-il des vers, je pensais qu’il ne fît que des gants? — Ce n’est pas ce Martial-là, Madame, c’est un auteur qui vivait il y a trente ou quarante ans. »
La Comtesse d’Escarbagnas, sc. 5

Marolles, traducteur des épigrammes de Martial, explique qu’ « il y en a de si licencieuses qu’il est malaisé d’y toucher sans en prendre quelque tache  » (Préface, éd. 1655, n. p.)

 

Le célèbre parfumeur Martial, valet de chambre de Monsieur, est cité par Loret, lettre du 9 novembre 1652 (1), ou dans Le Parfumeur français (1693)(2).

 

 


 

(1)

De Monsieur, un valet de chambre,
Ce grand vendeur de musc et d’ambre,
A savoir le Sieur Martial,
Se voulant montrer jovial,
Fit par pure réjouissance,
Un festin de rare importance,
A douze de ses compagnons […]
(édit. Ravenel, t. I, p. 306)

 

(2)

S’il m’est permis de passer de l’Histoire Sainte à celle de nos jours, le plus grand des Monarques qui ait jamais été sur le Trône s’est plu à voir souvent le sieur Martial composer dans son cabinet les odeurs qu’il portait sur sa sacrée personne […]
(Au Lecteur, n. p.)

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