L’opposition entre gloire publiée et gloire secrète faisait l’objet d’un débat dans la deuxième partie (1657) de la Clélie des Scudéry :
[…] selon moi il ne peut y avoir de gloire secrète ; et à parler de la gloire de la manière que je la conçois, c’est proprement pour elle que la renommée est établie. Si elle ne s’étend, et ne se répand partout, elle s’affaiblit, et n’est presque rien ; et les actions éclatantes sont les seules qui lui appartiennent. […]
– […] [L]a véritable gloire est quelque chose de si pur, de si grand et de si noble, qu’elle ne tient rien de cette vanité que vous prenez sans doute pour elle. […] car comme une action vertueuse ne laisse pas d’être telle, quoiqu’elle soit faite sans témoins, il s’ensuit de nécessité que la gloire qui naît avec elle, s’il faut ainsi dire, la suit infailliblement, quoique cette action ne soit pas publiée.
(II, 1 p. 177 et suiv.)