L’usage de termes militaires dans la langue mondaine est jugé comme inconvenant, ainsi que le relèvera encore François de Callières, dans son traité Des Mots à la mode (1693) :
Les gens de guerre […] ne sont pas moins sujets que ceux des autres professions à se servir des termes de leur art souvent hors de propos; il y en a plusieurs qui, voulant exprimer leur attachement pour une Dame, ou quelques autres desseins particuliers, ne parlent que d’attaquer la place par les formes, de faire les approches, de ruiner les défenses, de prendre par capitulation ou d’emporter l’assaut.
( p. 105).