La même idée était formulée dans Le Grand dictionnaire des précieuses, ou la Clef de la langue des ruelles (1660) d’Antoine Baudeau de Somaize :
Didon est une Précieuse, qui pour avoir eu trop d’amants, et les avoir traités trop mal, a preque été abandonnée de tous: car en ce temps la mode est venue que les Amants ne veulent pas être si mal traités ; qu’il faut leur promettre, ou leur donner lieu d’espérer, la fierté et la froideur n’étant plus des vertus propres à les conserver dans un temps où la cruauté n’est plus de mise: Aussi a-t-elle un peu changé cette façon d’agir, qui la faisait passer pour la moins reconnaissante femme du monde […].
(éd. de 1661, première partie, pp.134-135)