Les femmes sont des animaux d’un naturel bizarre

« Les femmes sont des animaux d’un naturel bizarre ; nous les gâtons par nos douceurs ; et je crois tout de bon que nous les verrions nous courir, sans tous ces respects et ces soumissions où les hommes les acoquinent. »
La Princesse d’Elide, III, 2

L’assimilation de la femme à un animal est un des lieux communs de l’humour misogyne, très en vogue dans les années 1650-1660. Molière l’avait déjà exploité dans le Dépit amoureux (« un certain animal« , « de qui la nature est fort encline au mal« ), et
L’Ecole des femmes (« il n’est rien de plus faible et de plus imbécile« ). Il y était également fait allusion dans La Critique de l’Ecole des femmes (scène 6 : « […] Pour moi je vous avoue que je suis dans une colère épouvantable, de voir que cet auteur impertinent nous appelle des animaux. »)

Le moteur de recherche fonctionne par co-occurence, par exemple, la saisie femmes superstition, affichera uniquement les fiches qui comportent les deux termes, et non toutes les pages qui comportent chacun des termes.