Les termes dont fait usage le maître d’armes correspondent à ceux qui sont décrits dans les traités d’escrime, par exemple dans Le Maître d’armes libéral (1653) de Charles Besnard :
– la révérence (p. 40)
– l’engagement de quarte (p. 42)
– l’engagement de tierce (p. 56)
– les bottes (p. 16)
Dans Le Maître d’armes ou l’Exercice de l’épée seule, dans sa perfection (1686) de Liancour, l’usage du jargon de spécialité de l’escrime est condamné, en se fondant sur le goût des honnêtes gens :
Venons aux principes de l’épée seule. Mais, comme cette matière ne demande pas tant la politesse de notre langue que la netteté dans l’explication et la naïveté dans les termes de l’art, je prie le lecteur de chercher ici l’utilité publique plutôt que le plaisir. Je commencerai d’abord par ce qui regarde l’essentiel de mon exercice, sans mettre en usage ces termes barbares et ces expressions ambiguës dont nos anciens se sont servis pour nous mener dans cette connaissance.
( p. 5)