Dans Ni Amor se libra de Amor (1640) de Calderòn, Psyché rencontre également Amour :
PSYCHE, rêvant :
Arrête, ô monstre. (Cupidon laisse tomber la flèche, et Psyché se réveille)CUPIDON
Ah ! malheureux !PSYCHE
Qui es-tu ?CUPIDON
Quelqu’un qui voulait tuer et qui meurt vaincu sous tes coups. Car si tu triomphais, les yeux fermés, que feras-tu maintenant avec le renfort de tes yeux ?PSYCHE
Aujourd’hui, tout est prodige autour de moi. Je rêvais du monstre et c’est toi que je trouve à sa place.CUPIDON
Peut-être suis-je ce monstre, Psyché.PSYCHE
Peut-être ; car j’ai devant moi un traître qui, surpris dans son crime, a laissé de peur tomber ce poignard à mes pieds.
(première journée [scène 19], traduction Antoine de Latour, 1879)