Le foudroiement des méchants avait fait l’objet d’une des Stances sur diverses vérités chrétiennes (1642) d’Arnauld d’Andilly :
XCVII
De la mort des méchants
Comme au plus beau des mois, dans un jour sans nuage,
On voit un tourbillon s’élever dans les airs,
Qui suivi sur coup de foudres et d’éclairs,
Renverse les moissons par un soudain orage :
Ainsi quand les méchants sont le plus enchantés
Par le calme si doux de leurs prospérités,
La foudre de la mort vient écraser leur tête :
Ils passent tout d’un coup des plaisirs dans les fers ;
Et tombent par l’effort d’une double tempête
De la nuit du cercueil dans la nuit des Enfers.
( p. 51)