Un effet de machinerie similaire avait été utilisé
– dans l’Ercole amante de Buti et Cavalli, joué à la salle des Tuileries en 1662 :
Le sépulcre d’Eutyre tombe en ruine et son ombre paraît
(IV, 6, p. 91)
– dans la pièce à machines Rosaure impératrice de Constantinople, jouée par les comédiens du Théâtre italien au Petit-Bourbon en 1658 :
Arrive, par l’avis de la Destinée, la France en cet endroit, pour y consulter la gloire et les avantages de ce grand royaume. Elle trouve le temple gardé par le dieu de la Valeur qui, applaudissant à son arrivée, lui promet toute assistance et déclare de n’être ce qu’il est que pour les trophées de la nation française. Cependant il fait ouvrir le temple et y fait voir l’image de l’auguste Louis XIV qui triomphe des monstres. […] Ce temple à la fin est transformé en rochers et en arbres; puis enseveli dans la montagne.
(« Acte premier », reproduction de l’Argument de 1658 dans L’Histoire du théâtre français (1753) des Frères Parfaict, p. 40)