Dans son poème La Peinture, Charles Perrault insérait également un éloge de Louis XIV :
Là, d’un art sans égal, se remarque dépeinte
Du monarque des lis la ferveur humble et sainte,
[…]
Là, les yeux sont charmés de l’auguste présence
De deux princes rivaux qui jurent alliance,
Et, devenus amis, mettent fin aux combats
Qui depuis trente étés désolaient leurs états.
LOUIS, le coeur touché d’une solide gloire,
Et vainqueur des appas qu’étalait la victoire,
Préfère, sans regret, le repos des sujets
Au bonheur assuré de ses vaillants projets.
[…]
Sur un autre tableau s’aperçoit figurée
Dunkerque, qui, des mains de l’Anglais retirée,
Ouvre ses larges murs et le fond de son coeur
A LOUIS, son monarque et son libérateur ;
[…]
Ici, devant les yeux de l’Europe assemblée,
L’Espagne reconnaît que, de fureur troublée,[…]
Dans les yeux des Français brille l’aise du coeur,
Et dans ceux de Louis l’héroïque grandeur.
( p. 195-196)