La pointe qui consiste à faire de Célie l’Egyptienne une voleuse de coeurs avait déjà été formulée dans un texte issu de la nouvelle cervantine.
On la relève
– à la XVIIe entrée du ballet « Le Libraire du Pont-Neuf », dansé en 1644.
Pour la belle Egyptienne
Entrée XVII
Une conduite glorieuse,
Malgré cent obstacles divers,
Me fait voir à tout l’univers
D’effet et de nom précieuse:
On me vola subtilement,
Mais, depuis ce fâcheux moment,
En l’art de m’en venger, je suis bien si savante
Que nul homme ne se présente
A qui, par un charme vainqueur,
Je ne vole le coeur.
– dans une épigramme de Chevreau (Poésies, 1656) :
Pour une belle Egyptienne
[…]
Vous cachez votre argent en vain
Et vous connaissez mal ce que vaut cette belle
Ses yeux, quand on s’approche d’elle,
Sont plus à craindre que sa main.
(REF, VOIR BN)