L’Art de peinture traduit en français de Dufresnoy avait fait usage de l’expression pour qualifier le coloris, troisième partie de la peinture :
Et comme cette partie que l’on peut dire l’âme et le dernier achèvement de la peinture est une beauté trompeuse, mais flatteuse et agréable, on l’accusait de produire sa soeur et de nous engager adroitement à l’aimer. Mais tant s’en faut que cette prostitution, ce fard et cette tromperie l’aient jamais déshonorée qu’au contraire elles n’ont servi qu’à sa louange et à faire voir son mérite.
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