La filofie dans le Grand Cyre

« Dame, je n’entends point le latin, et je n’ai pas appris, comme vous, la filofie dans le Grand Cyre. »
Les Précieuses ridicules, sc. VI.

Une plaisanterie similaire était mise en oeuvre dans le Polyandre (1648) de Charles Sorel.

 

Un des personnages tente de séduire « une fort bonne fille, et très propre pour le trafic, mais nullement instruite aux entretiens polis » :

Vrament, Monsieur, dit-elle à Orilan, vous me dites là des choses trop savantes pour moi, qui n’ai encore vu que mes Heures et n’ai jamais lu de livres à lire. Je voudrais que vous eussiez entretenu un peu ma voisine la petite Eglantine. Elle a tant lu ce livre, dont vous parlez, où l’on met à mort les choses vides, que je crois qu’elle l’a dévoré tout entier. Elle ne fait que me rompre la tête du Don qui choque, ou Don qui toque de sa manche, du berger qui se va grattant, des nouvelles de Michelle la servante, du cliquetis de la cour et du fumeux Chinois.[..] Je vois bien, Madame, que vous voulez parler des Métamorphoses d’Ovide, du Don Quichotte de la Manche, du Berger extravagant, des nouvelles de Miguel de Cervantes, de la Clytie de la cour et du Fameux Chinois.
[…]
Je ne sais ce que c’est de Philosophrie, ni de fine folie […] et l’âtre du logis me plaît plus que son astrologie.
(p. 519-521)

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