J’y ai déjà été attrapée

« Claudine, je t’en prie, sur l’et-tant-moins.- Eh que nenni. J’y ai déjà été attrapée. »
Georges Dandin, II, 1

Le même bon mot figurait dans la « Naïveté d’une jeune fille à son mari la première nuit de ses noces », au sein des L’Elite des contes (1641) de d’Ouville.

 

Un jeune marié félicite sa nouvelle épouse d’être parvenue vierge au mariage :

« Je vous veux franchement avouer que vous avez très bien fait de ne m’avoir rien voulu accorder auparavant notre mariage, et que je ne le faisais que pour vous éprouver; car, si vous eussiez été assez facile pour condescendre à ma volonté, je vous proteste que je ne vous aurais jamais épousée ». A quoi la jeune fille, sans considérer ce qu’elle disait, repart tout à l’heure : « Vraiment je n’avais garde d’être si sotte; j’y avais déjà été attrapée deux ou trois fois. »
(L’Elite des contes, première partie, Paris, Vve Trabouillet, 1641, p. 2-3)

 

(voir aussi « la première nuit de nos noces »)

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