Les actes du procès du chevalier Antoine de Roquelaure (frère du duc de Roquelaure, à qui, en 1659, Dorimon a dédié son Festin de Pierre), cités dans un article de René Pintard, font état d’un échange semblable au cours duquel l’accusé avait humilié un pauvre :
Interrogé si ayant rencontré un pauvre qui blasphémait dans la rue, il ne le loua pas ; et s’il ne lui donna point cinq sols pour la peine de ce faire. Et dit que s’il voulait blasphémer davantage il lui donnerait plus d’argent. Même, lui donna jusqu’à trois fois cinq sols….
(Revue d’Histoire de la Philosophie, 1937, p. 1-24)