Le 16 [septembre 1668], on donna à l’ambassadeur, à son fils, au chancelier et à toute sa suite, le divertissement de la comédie des Coups de l’Amour et de la Fortune, représentée par la troupe du Marais, avec des changements de théâtre et des entrées de ballet, qui les réjouirent fort.
Le 18, la troupe du sieur Molière représenta l’Amphitryon, avec des machines et des entrées de ballet, qui plurent extrêmement à l’ambassadeur et à son fils, à qui on présenta, sur l’amphithéâtre où ils étaient, deux grands bassins, l’un de confitures sèches, et l’autre de fruits, dont ils ne mangèrent point ; mais ils burent et remercièrent les comédiens.
Journal du sieur de Catheux, maître de camp d’un régiment de cavalerie et gentilhomme ordinaire du roi, touchant les Moscovites arrivés en France en l’année 1668, p. 105