La troisième des Lettres portugaises (1669) développera un reproche semblable :
Oui, je connais présentement la mauvaise foi de tous vos mouvements : vous m’avez trahie toutes les fois que vous m’avez dit que vous étiez ravi d’ être seul avec moi ; je ne dois qu’à mes importunités vos empressements et vos transports ; vous aviez fait de sens froid un dessein de m’ enflammer, vous n’ avez regardé ma passion que comme une victoire, et votre coeur n’ en a jamais été profondément touché.
( p. 55)