L’association, à la rime, de ces deux hémistiches se trouvait déjà chez Mairet (1) et chez Pierre Corneille (2).
(1)
J’ai l’esprit si confus d’une telle merveille,
Que les deux yeux ouverts je doute si je veille.
(Jean Mairet, Les Galanteries du duc d’Ossonne, 1636, II, 4)
(2)
Je soupçonne mes sens d’une infidelité
Tant la raison s’oppose à ma crédulité :
Surprise que je suis d’une telle merveille
Mon esprit tout confus fait doute si je veille
(Pierre Corneille, La Veuve ou le Traître trahi, 1634, V, 8)