Interdum plus valet

« Ce n’est pas qu’on doive mépriser un médecin qui n’aurait pas rendu la santé à son malade, parce qu’elle ne dépend pas absolument de ses remèdes, ni de son savoir Interdum docta plus valet arte malum. »
Le Médecin volant, sc. VII

Il s’agit d’un vers des Pontiques (Ex Ponto) d’Ovide :

Non est in medico semper relevetur ut aeger:
interdum docta plus valet arte malum.

( Livre I, 3, v. 17-18)

 

Il n’est pas toujours au pouvoir du médecin de gurérir le malade, et la maladie est souvent plus forte que le remède.
(Les Quatre Livres des épîtres d’Ovide, 1661, p. 15)

 

Il est cité, entre autres

 

– dans La Grande Chirurgie de M. Guy de Chauliac (1659), on trouve :

Ce n’est au pouvoir du médecin de toujours relever et guérir le malade (Ovid. liv. I de Ponto, eleg. 3).
( p. 4)

 

– dans le Nouveau Cours de médecine (1669) de Rouvière :

Souvent les remèdes cèdent aux maux selon ce distique d’Ovide : Non est in medico semper, relevetur ut aeger ;interdum docta plus valet arte malum
(éd. de 1683, p. 39-40)

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