« Les Lois de la galanterie » (1658) de Charles Sorel déclaraient nécessaire la fréquentation des « beaux esprits » :
Pour faire l’habile, vous nommerez ordinairement tous les Savants de Paris, et direz qu’il ne font point d’Ouvrage qu’ils ne vous le communiquent pour avoir votre approbation ; Que vous vous trouvez souvent dans leurs assemblées et conférences, et que vous savez à point nommé à quel jour et à quelle heure elles se tiennent.
(§ XVI)
Dans son Epître chagrine à Monsieur d’Elbène, publiée le 9 août 1659, Paul Scarron se plaignait d’un fâcheux qui se prétendait familier de tout le milieu littéraire parisien :
Il me questionna de toutes les manières :
« Etes-vous visité de Monsieur de Lignières ? »
Me dit-il; « ce qu’il fait est satirique et beau,
Et je le croirais bien comparable à Boileau.
Qu’estimez-vous le plus, de Clélie ou Cassandre ?
Quant à moi, le vers fort me plaît plus que le tendre.[…]
Colletet m’a fait boire avecque Furetière.
J’ai fumé quelquefois avecque Saint-Amant.
N’achèverez-vous point votre joli roman ? »