Des lazzi d’avidité du valet de Don Juan sont également mentionnés dans
– « Il nuovo risarcito convitato di pietra » (1651), poème dramatique de Giacinto Andrea Cicognini (1)
– les Notes de Biancolelli sur le Festin de pierre (2)
On relève un jeu de scène de même nature dans « La propreté ou Arlequin roi de Tripoli », autre spectacle italien pour lequel Biancolelli a laissé des notes (3)
(1)
GRILLO
[…]
Rompo, sbrano, fracasso e tutto mangio.Qui di tutto tagliando bocconcelli, tutto in bocca ficcherà, e potrà fingendo la bocca di nettarsi, ficcare nel tovagliuolo il tutto, ritornando con prestezza a far lo stesso un’altra volta sola.
DON GIOVANNI
Certo in te ben discerno
Non solo d’Arpia la fame
Ma la fame di Cerbero in Averno.
GRILLO
E vero, e avvelenire
Cosi in mangiando l’appetito io sento,
Che queste uova mondate
Di trangugiar (pillole fatte) ho intento.
Uh, uh, uh.
DON GIOVANNI
Tu t’affoghi.
(IV, 8, éd. S. Carandini et L. Mariti, Roma, Bulzoni, 2003, p. 613)
(2)
Il demande à souper. Après tous les lazzi pour mettre le couvert, pour escroquer quelques morceaux de dessus la table, celui de la mouche que je veux tuer sur son visage, je dérobe un morceau de dessus la table ; un des valets me l’arrache ; je donne un soufflet à un autre que je crois être mon escroc.
(3)
Je dérobe un morceau sur l’assiette, Scaramouche me querelle, je le remets sur l’assiette après l’avoir tiré de ma bouche.
(éd. D. Gambelli, Arlecchino a Parigi. Lo scenario di Domenico Biancolelli, Rome, Bulzoni, 1993, t. II, p. 739)