L’expression se trouve fréquemment sous la plume d’auteurs du début du siècle, voire du précédent.
Ainsi dans
– les Histoires tragiques (1619) de François Rosset (1).
– les Epîtres spirituelles (1628) de François de Sales (2).
(1)
Après dîner le nouveau marié fit apporter un luth, qu’il mit sur table , et avec la compagnie pria Flaminie d’en vouloir jouer; Son mari même l’en requit. Elle après quelque excuses se voyant pressée par les prières d’une si honnête assemblée, prit l’instrument et l’ayant mis d’accord se mit à le toucher […].
(Histoire XIX, éd. de 1675, p. 257)
(2)
Non, je ne voudrais pas m’abstenir d’aller en un honnête festin, ni en une honnête assemblée ce jour-là, si j’en étais prié, bien que je ne voudrais pas les rechercher.
(Epître 49, p. 341)
