L’abbé Cotin, auteur du Sonnet à la princesse Uranie sur sa fièvre et de l’épigramme « Sur un carrosse de couleur amarante », s’était vanté, dans ses Oeuvres galantes (1663), de passer pour un bel esprit :
Or si vous ne le savez, Madame, je passe furieusement pour bel esprit. J’ai peur que ce mot, qui est un mot de nos précieuses, ne me fasse passer auprès de vous pour un esprit malin ou tout au moins pour esprit malade.
( p. 275)