L’expression « divins appas » se trouve dans de nombreux ouvrages galants autour de 1660 :
[…] Ah ! cruelle Climène,
Il faut mourir pour vos divins appas,
Vous avez prononcé l’arrêt de mon trépas […].
(Abrégé de la farce des Précieuses, 1659)
Si je viens m’exposer à vos divins appas,
C’est afin d’exciter et mon coeur et mon bras.
(Le Festin de pierre de Dorimond, 1659)
Je m’efforçais de découvrir en elle
Les mêmes traits qui vous rendent si belle,
Cette douceur, et ces divins appas,
Dont vous donnez la vie et le trépas.
(Voiture, Poésies, 1654, p. 12)
Peut-on vivre à la cour sans vos divins appas ?
(Boisrobert, Épîtres en vers, II, 1659, t. 2, Épître I)
Je vais donc vous quitter, adorable Sylvie,
Et traîner loin de vous une mourante vie :
Tous ces divins appas qu’étale le Printemps ,
Ne pourront adoucir l’aigreur de mes tourments […].
(Recueil La Suze-Pellisson [1664], p. 71 dans l’éd. de 1748)