L’idée est également formulée par Bourdaloue, dans le sermon « Sur les devoirs des pères par rapport à la vocation de leurs enfants » (Sermon pour le premier dimanche après l’épiphanie) :
C’est de Dieu seulement que doit dépendre et que doit venir notre destinée par rapport aux différentes professions de la vie. Et pourquoi pensez-vous, demande saint Bernard, que tout ce qu’il y a d’états dans le monde, qui partagent la société des hommes, soient autant de vocations, et portent en effet le nom de vocations? Car nous disons qu’un tel a vocation pour le siècle et un tel pour le cloître, un tel pour la robe et un tel pour l’épée. Que veut dire cela, sinon que chacun est appelé à un certain état que Dieu lui a marqué dans le conseil de sa sagesse?
(Oeuvres de Bourdaloue, 1834, t. I, p. 480)