La bergère est courtisée dans des termes analogues
– dans Le Festin de pierre de Dorimond (1)
– dans le poème manuscrit du « Nuovo risarcito convitato di pietra » (1651) de Giovan Battista Andreini (2)
– dans Il convitato di pietra, version du recueil napolitain (3)
(1)
DOM JOUAN
Où s’adressent tes pas ?
AMARANTE
Que vous importe-t-il ?
DOM JOUAN
Ne t’effarouche pas.
J’aimerais mieux mourir que te mettre en colère.
Puis ton oeil est trop beau pour être si sévère.
AMARANTE
Monsieur, vous vous raillez, je n’ai point de beauté.
[..]DOM JOUAN
Que ta taille est mignonne !
[…]
Seule dans la campagne ?
Il faut que je te suive et que je t’accompagne.
AMARANTE
Je ne vais seulement qu’à ce prochain hameau.
(IV, 3)
(2)
DON GIOVANNI
Qual dilicata man, la fronte, il seno
Rasciugando frequente
Trammi dagli affogati, a viva gente.
FILINDA
Pescatrice son io, che affetuosa
Pe’ marini difetti
Di rasciugarti, e di scaldarti or osa. […]
DON GIOVANNI
O facondia, o beltade. […]
Oh belle mani.
GRILLO
Ah, ah ?
DON GIOVANNI
Oh bellissimo petto.
GRILLO
Uh, uh, ci siamo.
DON GIOVANNI
O gola alabastrina.
(II, 2, éd. S. Carandini et L. Mariti, Roma, Bulzoni, 2003, p. 472-473)
(3)
D. Giovanni finge innamorarsi di quella e chiede chi sia. Lei : una contadina. Quello facendoli giuramento esserli sposo, entrano.
(Atto primo)