La même invitation était formulée dans le roman Tarsis et Zélie (1665) de Le Vayer de Boutigny :
Jouissons cependant du présent sans rien craindre ;
Qu’un mal non encore advenu
Qu’une sotte peur nous va feindre
N’aille pas ici nous contraindre ;
Il sera trop temps de nous plaindre
Lorsque ce mal sera venu.
(éd. de 1720, p. 363)
et à la première entrée de la mascarade royale du Carnaval (1668) :
CHANSON DES PLAISIRS
Aimez, cherchez à plaire,
Vous ne sauriez mieux faire ;
Les plus beaux de vos jours
Sont faits pour les amours ;
Mais bannissez les larmes,
Et les tristes soupirs,
Les Amours sont sans charmes
Sans le secours des plaisirs.
( p. 7)