Déesse des appas

« Déesse des appas,
Ne nous refuse pas
La grâce qu’implorent nos bouches:
Nous t’en prions par tes rubans,
Par tes boucles de diamants,
Ton rouge, ta poudre, tes mouches,
Ton masque, ta coiffe et tes gants. »
« La Pastorale comique« , sc. II

Dans le Virgile Travesti (1648) de Paul Scarron, la déesse Vénus était présentée, sur le mode burlesque, comme une coquette soucieuse de ses « appas » :

Jupiter donc quand il lui plut,
Certes plus tard qu’il ne fallut,
Cessa de faire le prophète,
Et Vénus la dame coquette,
Lui fit compliment là-dessus
En termes éloquents conçus.
(Livre I, v. 957-962)

 

Mais cependant ne s’endort pas
La Dame qui a tant d’appas
Qu’elle peut à crédit en vendre ;
Il est bien aisé de m’entendre,
C’est Vénus dont je veux parler.
(Livre I, v. 2492-2497)

 

Lors Vénus, songeant à son fait,
S’ajusta maint attifet,
Et s’en alla trouver Neptune
En une heure fort opportune. […]
Voyant la céleste carogne,
Il abandonna sa besogne,
Et reboutonna son pourpoint.
« Mon Dieu, ne vous détournez point
De cet agréable exercice ».
Dit des gouges l’impératrice,
D’un ton de voix doux comme un luth.
(Livre V, v. 2773-2793)

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