Dansent à l’entour

« Les deux Musiciens, accompagnés des Matassins et des instruments, dansent à l’entour de M. de Pourceaugnac, et s’arrêtant devant lui, chacun une seringue à la main, ils chantent : « Piglia-lo sù »
Monsieur de Pourceaugnac, I, 11

Un jeu de scène semblable était mis en oeuvre dans

 

La Désolation des filoux (1662) de Chevalier, comédie jouée au Théâtre du Marais (voir également « une seringue à la main ») :

Les trois autres filoux viennent en robe noire, un bonnet blanc en forme de pain de sucre et une longue bougie noire à la main, criant tous à la fois, en tournant autour de Guillot : Virago, Macaé, Abdenago et, après avoir fait trois tours autour de lui, ils sortent et le laissent là, qui demeure fort surpris.
(sc. VII)

 

Le Jaloux invisible (1666) de Brécourt, comédie jouée à l’Hôtel de Bourgogne :

Il sort de dessous le théâtre quatre démons qui ont chacun une vessie à la main. […] Carizel reste seul entre les quatre démons, qui dansent à l’entour de lui un pas furieux et lui donnent en cadence des coups de vessie, ce qu’il souffre patiemment par la peur qu’il a.
(II, 3)

 

Certains éléments seront repris dans la « cérémonie turque » du Bourgeois gentilhomme.

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