Comme un tel fils est né d’un père de la sorte

« J’ai peine à concevoir, tant la surprise est forte,
Comme un tel fils est né d’un père de la sorte;
Et sa taille, son air, sa parole et ses yeux
Feraient croire qu’il est sorti du sang des Dieux; »
Mélicerte, I, 2 (v. 89-92)

Dans les premières scènes d’Héraclius (1) et de Don Sanche d’Aragon (2) de Pierre Corneille, la reconnaissance finale était préparée par des précautions semblables.

 

 


 

(1)

« Prince digne en effet d’un Trône acquis sans crime,
Digne d’un autre père. Ah Phocas, ah Tyran,
Se peut-il que ton sang ait formé Martian ? »
(Héraclius, I, 4, v. 370-372)

 

(2)

Sa naissance inconnue est peut-être sans tache,
Vous la présumez basse, à cause qu’il la cache,
Mais combien a-t-on vu de Princes déguisés
Signaler leur vertu sous des noms supposés,
Dompter des Nations, gagner des Diadèmes,
Sans qu’aucun les connût, sans se connaître eux-mêmes ?
(Don Sanche d’Aragon, I, 1, v. 49-54)

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