Le narrateur du Comte de Gabalis (1670) de Montfaucon de Villars ironisait lui aussi à l’égard des mêmes pouvoirs :
Si je n’ai pas assez de grandeur d’âme pour essayer de devenir le maître de la nature, de renverser les éléments, d’entretenir les intelligences suprêmes, de commander aux démons, d’engendrer des géants, de créer des nouveaux mondes, de parler à Dieu dans son trône redoutable, et d’obliger le chérubin, qui défend l’entrée du paradis terrestre de me permettre d’aller faire quelques tours dans ses allées, c’est moi tout au plus qu’il faut blâmer ou plaindre.
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