Les indications permettant de confectionner « la robe, le haut-de-chasse, le chausson et la veste du Grand Turc » figurent dans Le Tailleur sincère (1671) de Benoît Boullay ( p. 85-90 et p. 92)
(source : A. Verdier, Histoire et poétique de l’habit de théâtre en France au XVIIe siècle (1606-1680)).
Les spectacles du Théâtre italien de Paris des années 1660-1670 recouraient fréquemment à des déguisements en Turc.
Ainsi dans
– Les Trompeurs trompés
Je viens avec Scaramouche déguisé en Turc.
(éd. D. Gambelli, Arlecchino a Parigi. Lo scenario di Domenico Biancolelli, Rome, Bulzoni, 1993, t. II, p. 693)
– La Pauvreté de Renaut
Quand j’aperçois Célinde en habit turc, je lui demande : « Vous êtes donc Turc ? – Oui, me répond-elle. – Oh, oh, je serais bien curieux de voir votre mosquée »
(id., t. II, p. 236).
– Les Trois Faux Turcs
Nous arrivons, Trivelin et moi, vêtus en Turcs.
(id., t. II, p. 228).