Charivari

Le charivari en musique apparaît déjà à l’intérieur d’un divertissement de cour dans Le Ballet du Roy des Festes de Baccus, en 1651. Dans le Mariage forcé, il met en scène quatre musiciens (Lully avec très probablement un violon, et trois des frères Hotteterre, flûtistes). Selon Furetière, le terme désigne « le bruit confus que font les gens du peuple avec des poeles, des bassins & des chaudrons pour faire injure à quelqu’un », et l’on a recours à cette pratique « en dérision des gens d’un âge fort inégal qui se marient ». Plus généralement, il « se dit aussi ironiquement d’une mauvaise musique ».

 

Rondeau pour le Charivary
Dans la seconde version du Mariage forcé, c’est le trio de Charpentier « La la la bonjour » qui se substitue au charivari original (cf. Oeuvres-completes / Marc-Antoine Charpentier, I, 16 (cahier XV), p. 42).

 

– dans le « Ballet de la revente des habits » (1655) :

Deux vieillards épousent deux jeunes filles qui leur apprennent à danser la bourrée, dont tout le quartier, étant averti, leur fait un charivari en les troublant dans leur divertissement.
(IIe Partie, Ve entrée, p. 7)

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