Les chasseurs de l’Adonis (1658, publ. 1669) de La Fontaine, qui sont confrontés au sanglier, cherchent également refuge dans les arbres :
Lorsque l’un des chasseurs se présente à la bête;
Sur lui tourne aussitôt l’effort de la tempête:
Il connaît, mais trop tard, qu’il s’est trop avancé;
Son visage pâlit, son sang devient glacé;
L’image du trépas en ses yeux est empreinte :
Sur le teint des mourants la mort n’est pas mieux peinte.
Sa peur est pourtant vaine, et, sans être blessé,
Du monstre qui le heurte il se sent terrassé.
Nisus, ayant cherché son salut sur un arbre,
Rit de voir ce chasseur plus froid que n’est un marbre.