Cette grande langueur

« Mais, dis-moi, me veux-tu faire mourir de déplaisir, et ne puis-je savoir d’où vient cette grande langueur? »
L’Amour médecin, I, 2

Dans Le Palais d’Angélie de Charles Sorel, Olynthe feint une indisposition à la sortie du temple, à Charenton, pour demeurer dans une auberge, où est prévu un rendez-vous amoureux clandestin avec Leonil. La jeune fille souffre d’un accès de langueur :

Elle ne pouvait presque mettre un pied devant l’autre. Ses yeux étaient languissants, et tout le reste de son visage témoignait que quelque mal lui venait de prendre : aussi Theliaste et Spimandre la soutenaient des deux côtés, et lui donnaient courage par leurs paroles, à celle fin qu’ils la pussent mener jusques en l’hôtellerie où était leur carrosse : Dés qu’elle y fut entrée, elle se jeta sur une chaire, avec des gémissements qui montraient qu’une défaillance lui prenoit.
(Le Palais d’Angélie, Paris, T. du Bray, 1622, p. 371)

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