Cette conception de l’amour comme force magique prévaut dans la littérature mondaine, par exemple dans La Cour d’Amour ou les Bergers galants (1667) de Du Perret :
[…] oui cher ami, cela est très véritable, et je crois qu’à moins que la force d’un enchantement m’ait mis en 1’état où je suis, connaissant ces vérités comme je le connais, je ne serais guère de temps au déplorable état où je me trouve. J’avoue cependant qu’un espèce d’enchantement m’a fait changer d’inclination , puis que tout m’a charmé en la divine personne , qui me contraint de l’aimer seule […].
(t. II, « Histoire d’Ovide », p.118-119)