Un passage du livre « Princes » des Tragiques (1616) d’Agrippa d’Aubigné proposait la description suivante du comportement du courtisan :
Il reste que le corps comme l’accoutrement
Soit aux lois de la cour : marcher mignonnement,
Trainer les pieds, mener les bras, hocher la tête
Pour branler à propos d’un pennache la crête
Garnir et bas et haut de roses et de noeuds,
Les dents de muscadin, de poudre les cheveux.
Fais-toi dedans la foule une importune voie,
Te montre ardent à voir afin que l’on te voie
Lance regards tranchants pour être regardé.
(Les Tragiques, Livre II, P. Jannet, 1857, p. 118)
Dans l’Ecole des maris, Sganarelle stigmatisait le despotisme de la mode (« à la mode il faut m’assujettir ») et raillait « les sottises qu’on porte ».